• ● Une journée ordinaire sur les ondes

    Il n’est pas dans la ligne de ce site de traiter d’actualité. Cependant, nous pouvons de temps à temps procéder à un arrêt sur image et observer ce qui se passe dans la presse officielle.

    France Inter, bonjour !
    Le 10 avril 2013, dans la matinale de France Inter, Mme Clark reçoit à 7 h 50 un homosexuel victime d’une attaque qualifiée d’homophobe. Je n’ai pas d’autres éléments pour valider ou infirmer ce qualificatif. Mais si cet homme a été agressé j’en suis désolé et j’espère que ses agresseurs seront identifiés et punis. Et il est évident que son orientation sexuelle n’entre pas en ligne de compte dans cette position.

    Cela dit, cet interview pose quelques questions.

    D’abord, cette Madame Clark est connue pour son effrayant manque de respect vis à vis des personnes qui n’ont pas l’heur d’être de son avis. Mais cette fois-ci, elle a décrit avec force détail le « visage tuméfié » de son « invité ». Elle offrait un mélange tout à fait inhabituel de compassion et d’empathie. Rien à voir avec la hargne qu’elle déverse sur les rares opposants au mariage homosexuel qu’elle interviewe. Ils sont accablés de son souverain mépris pendant les six ou sept minutes de prestation que nos impôts financent. Si vous ne me croyez pas, réécoutez les émissions sur Internet.

    On remarquera aussi que le lendemain de la manifestation du 24 mars, Madame Clark n’a pas jugé utile d’inviter les parents des enfants gazés par les troupes de M. Valls, ni les grands-pères, députés ou anciens ministres qui avaient subi le même sort. Comme ces agressions, ordonnées par un élu de la République et un Ministre en exercice, ne pouvaient être décrétées homophobes, les porter à la connaissance des auditeurs de France Inter n’entre pas dans le plan de communication de Madame Clark et de ses commanditaires.

    Le Sénat, Monsieur Cahuzac et la "vie publique"
    Poursuivons l’écoute. Le vote par le Sénat du premier article de la loi dénaturant le mariage ne fait l’objet que de 30 secondes dans le bulletin de 8h00 de France-Inter. En revanche, l’ « affaire » Cahuzac et ses « remous » continuent à occuper une grande partie du bulletin. Nous apprenons alors que M. Hollande va proposer une loi sur la « moralisation de la vie publique ». Cela laisse perplexe l’auditeur et le citoyen que je suis: faut-il en conclure que la vie publique était immorale avant ? Je ne peux m’empêcher par une analogie (un peu facile, j’en conviens) de me demander : et que se passerait-il si on remplaçait dans le projet de M. Hollande le mot  « vie » par le mot « fille » ? On n’arriverait pas à quelque chose de moins absurde. Cela aurait même davantage de sens.

    Et les prêtres pédophiles
    Continuons à regarder l’audiovisuel étatique de ce jour. A 20h30 un téléfilm sur France 2. Sujet : un prêtre pédophile. Deux étoiles sur Télérama, bien sûr (Télérama fait partie du Groupe Le Monde, donc financé par M. Bergé). Œuvre suivie of course de l’inévitable débat sur la pédophilie dans l’Eglise Catholique, etc. Bien sûr, tout l’humble travail des curés qui s’occupent des misères et des âmes au travers du monde ne saurait avoir droit de cité dans ces programmes.

    Les chiens et le Rabbin
    J’avais été tenté d’écrire une chronique avec ce titre.  Les chiens, ce sont ceux évoqués par François Mitterrand après le suicide de Pierre Bérégovoy. Et le Rabbin, c'est bien sûr M. Bernstein qui a fait ce matin là l’objet d’un traitement plus long que le vote du Sénat.  

    Quelle est la vraie faute du Rabbin Bernheim ? Avoir publié une analyse remarquable sur les dangers du mariage et de l’adoption homosexuels. Et l’avoir fait connaître. Les promoteurs du mariage homosexuel n’ont jamais daigné y répondre de façon argumentée. Il n’y a pas de coïncidence. Si cela sort maintenant, c’est uniquement pour discréditer la position du rabbin. Si on n’a pas d’arguments à opposer, il est beaucoup plus simple de faire une attaque ad hominem. C’est moins risqué que d’entrer en opposition avec une argumentation intelligente, ne fût-elle pas l’œuvre d’un agrégé de philosophie.

    Et Monsieur Cahuzac…
    Cette affaire nous est servie et resservie. Mais elle n’intéresse pas le bon peuple. Il serait étonnant que des autobus soient affrétés en Province pour venir à Paris réclamer la démission de M. Cahuzac. Mais tant qu’il peut servir pour occuper les media  officiels, il ne faut pas Se gêner. Pendant ce temps, on fait diversion des sujets qui fâchent.

    Demandez le programme !
    Créer et mettre en scène l’homophobie. Cogner sur l’Eglise Catholique. Décréter que l'on va - peut-être par référendum - "moraliser la vie publique". Discréditer les partisans du mariage et de la filiation des entants. Organiser un hallali contre un homme pour masquer les vrais problèmes.

    C’était le 10 avril 2013. C'était une journée ordinaire sur les ondes officielles du pays de France.

     

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  • Commentaires

    1
    Flory Marie-Josèphe
    Dimanche 14 Avril 2013 à 14:22

    Je suis une fidèle auditrice de france Inter (pour cause essentielle d'allergie à la pub), par conséquent j'en connaît bien  la ligne éditorialiste...

    Il s'agit ( 24h / 24 ) de formater le bon peuple aux idées gauchisantes sous couvert d'une soi-disante objectivité, attention malheur à ceux qui pensent autrement ce sont des ânes et des ringards!

    M-J F

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