• Programme gouvernemental anti-famille

    Quand Yves D. m'a transmis ce document, j'ai cru que c'était un faux. J'ai cherché le site d'où il venait. J'ai téléphoné pour vérifier. Le site www.gouvernement.fr est bien celui du Premier Ministre. Donc ce document est authentique.

    Merci à Yves d'en avoir fait le résumé que je publie ci-dessous.

    Programme d'action gouvernemental pour la déstructuration de la société

    C'est en effet ainsi qu'il faudrait nommer le « programme d’actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre » publié en octobre 2012 et apparemment peu commenté chez les opposants au mariage homosexuel. Or ce document est fondamental pour la compréhension de la politique du gouvernement, donc pour ceux qui veulent la combattre et obtenir un vrai débat démocratique.

    Dès le titre, l'intention se manifeste par un échantillon de langue de bois de toute beauté  : l'identité de genre y estprésentée comme un acquis indiscutable, ce qui est formellement faux. Et même archi-faux puisque cette soi-disant théorie ne peut être qualifiée de scientifique au sens courant du terme par ceux qui ont participé à de vraies démarches scientifiques.

    On y cite des statistiques inquiétantes sur les agressions homophobe. Ces statistiques sont exagérées comme tout ce qui concerne cette affaire, car une telle proportion d'agressions sur la large population d'homosexuels que l'on nous décrit par ailleurs ne pourrait passer inaperçue. Or cette prétendue réalité ne serait apparue que récemment à l'occasion d'un changement de majorité!

    Certes il faut lutter contre les violences ainsi que contre  les discriminations injustifiées, mais grossir artificiellement le nombre d' « homophobes » et désigner ceux-ci à la vindicte populaire est un procédé sournois qui n'est pas sans rappeler certaines méthodes totalitaires. 

    Une des pires conséquences de ce plan est d'ailleurs le risque de dérive totalitaire qu'il comporte. La caractéristique ci-dessus n'est que l'une des premières.

    Le plan a été concocté (comploté?) par des groupes de travail rassemblant les lobbies LGBT, sans participants en nombre suffisant pour soutenir des opinons opposées - à supposer qu'il y en ait eu : le document ne fait pas mention des personnes rencontrées.

    Contre les dangers largement exagérés (on nous dit qu'il faut mesurer, ce qui prouve que l'on n'en sait pas grand chose), on va consacrer des ressources à des formations pluridisciplinaires des fonctionnaires et militaires concernés de la police, de la gendarmerie, de la justice, etc.  Ces institutions seront sommées de faire bonne place aux associations LGBT : « Dans le cadre des crédits du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD), les intervenants sociaux en commissariat de police ou en poste de gendarmerie accompagneront les victimes, en lien avec les associations LGBT ». Pendant ce temps, on ne luttera pas contre l'insécurité réelle.

    On va consacrer des ressources (donc nos impôts) à de la communication sur le sujet. On va augmenter les subventions à certaines associations comme SOS homophobie, alors que notre industrie s'enfonce inexorablement dans la récession.

    Le chapitre 2, « s’appuyer sur la jeunesse pour faire évoluer les mentalités » est franchement inquiétant : on va ouvrir les écoles aux associations (majoritairement LGBT vu la tendance générale de cette majorité), on va former les enseignants à la théorie du genre, un « plan d’action sur les aspects affectifs autant que biologiques de l’éducation à la sexualité »est prévu, forcément dans la ligne de la théorie du genre. Encore plus grave : on ne mentionne pas les parents, qui sont pourtant  responsables de l'éducation à la vie de leurs enfants. Ce sont les parents qu'il faut faire évoluer sur de tels sujets, lorsque c'est nécessaire, pas directement les enfants. L'endoctrinement des enfants rappelle de très mauvais souvenirs.

    On prévoit aussi de matraquer les messages via les chaînes de télévision et de radio ainsi que le ministère de la culture. Bref, de la propagande bon teint.

    Il est prévu des actions tous azimuts sur l'ensemble de la société (« agir contre les discriminations au quotidien »). On notera un paragraphe particulier sur les transsexuels où l'on comprend que les hormones et opérations seront remboursées (« le Gouvernement s’engage à lutter contre la transphobie, à permettre une rectification plus simple de l’état-civil, et à favoriser l’accès aux soins pour celles et ceux qui le souhaitent »).

    Enfin un dernier chapitre prévoit une action internationale d'envergure (« combat »), comprenant entre autres le droit d'asile « pour les personnes persécutées dans leur pays à raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre ».

    On ne peut tout dire dans un résumé. Prenez le temps de lire le document.

    Il faut aussi voir ce qui n'est pas écrit : un tel programme n'a de sens que sur la durée. La lutte contre les violences va de soi, on n'a pas attendu aujourd'hui pour s'en soucier et l'on peut sûrement faire mieux. Mais l'idéologie perverse qui se cache à peine derrière les objectifs « pieux » du plan n'a de sens que sur plusieurs générations, alors qu'une grande majorité de citoyens la rejettera probablement à la première occasion (en espérant quelle ne tardera pas). Même si l'intention n'est pas consciente, il y a grave danger que les partis au pouvoir usent de moyens aussi malhonnêtes que ceux utilisés dans cette triste affaire pour se maintenir au pouvoir. C'est encore là un symptôme totalitaire

    Une autre symptôme inquiétant est la priorité accordée à l'idéologie par rapport à la réalité et à ses exigences. Ne citons pas les exemples qui seraient rejetés comme insultants, mais il y en a. Il est effrayant de voir le gouvernement consacrer autant de ressources et de temps  à un problème objectivement mineur (il ne concerne qu'une minorité de personnes qui ne sont pas particulièrement mal traitées, même s'il y a certainement des situations à améliorer) alors que le pays s'enfonce dans la dépression et le chômage. On avait le temps d'en discuter sereinement, mais la tentative de passage en force d'une minorité d'activistes a envenimé et radicalisé le débat et gaspillé un temps précieux pour la maîtrise de la crise. Et l’on veut maintenant recourir aux ordonnances. C'est de la très mauvaise gouvernance.

    Deux autres symptômes totalitaires sont : l'entretien du mouvement, qui prend le pas sur le droit, et l'utilisation d'explications pseudo-scientifiques. 

    Ce n'est pas l'idéologie liberto-égalitaire qui est totalitaire. C'est la poursuite sans restriction des conséquences logiques de postulats mal compris qui est totalitaire.

    Méditons ici les descriptions de Hannah Arendt données par ce lien.

    Si l'on peut tenter d'interpréter une démarche aussi aberrante, on peut observer que les nostalgiques du catéchisme marxiste semblent trouver une compensation dans le catéchisme homolâtre, identifié comme une valeur supérieure de la «gauche ». Cette compensation leur est d'autant plus nécessaire que les conditions économiques actuelles se dégradent de plus en plus et que les solutions traditionnelles « de gauche » sont inapplicables.

    Les symptômes sont encore relativement bénins. Mais ils  pourraient s'aggraver rapidement. La publication d'un plan aussi explicite prouve que le gouvernement n'est même pas conscient des réalités. La dégradation des conditions économiques risque de précipiter le mouvement.

    Il est urgent d'arrêter cette dérive dangereuse pour toute la société.

    « ● Laïcards et mariages des homosexuels - 2Mesure objective de la partialité de la Commission des Lois de l'Assemblée Nationale »

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