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● La résistance en France devra dépasser les frontières
De grands lobbies internationaux militent pour le mariage pour tous, dont notamment les grandes institutions oeuvrant pour les droits de l'homme (Human Rights Watch (HRW), Amnesty International, ligue des droits de l'homme et d'autres). La commission européenne s'implique également, subventionnant des associations LGBT et allant jusqu'à organiser dans ses murs une exposition au titre évocateur « different families, same love ».
L'ONU même est sensible au chant des sirènes, allant jusqu'à adopter la terminologie du « genre » dans l'une de ses résolutions. Pour plus de détail sur les aspects internationaux du lobbying, cliquer ici.
L'utilité indiscutable de ces organismes dans le domaine des droits de l'homme en général leur donne une autorité qui explique en partie l'assurance du gouvernement français : à leurs yeux de tels garants prouvent amplement le bien fondé du projet de loi et les manifestants rétrogrades devraient se lasser bien vite lorsque la loi aura été mise en application, finissant par apercevoir la lumière issue de l'Olympe des Droits de l'homme. On peut parler de dérive « droit-de-l'hommiste » des organisations qui se sont créées pour défendre ces droits. Cette dérive progresse, lentement mais sûrement, depuis de nombreuses années.
On a donc affaire à forte partie. Le peuple de France, qui ne faisait pas trop attention à tout cela, vient de se réveiller et entend y mettre le holà. Il résiste et va continuer à résister. Mais il faut savoir que la route sera longue et les adversaires coriaces. Même si l'on arrive à faire suspendre le projet de loi actuel, le sujet reviendra régulièrement avec des arguments et des attaques nouveaux. Déjà les opposants au mariage pour tous sont, au mépris de la réalité, injuriés et catalogués comme extrémistes ou retardés. Cela va empirer et continuera à empirer tant que l'on n'aura pas établi des limites mondiales au « droit-de-l'hommisme ».
Dans ces conditions, on ne peut pas se contenter de résister, ni rester isolé : il faudra définir positivement à l'échelle de la planète, par des actions de type politique, comment l'on veut gérer l'encadrement des lubies, fantasmes, pulsions et envies individuels. Et l'on retombe sur les droits de l'homme et sur la franc-maçonnerie. Celle-ci en a toujours été promoteur, avec d'incontestables résultats positifs. Mais aujourd'hui, des excès idéologiques conduisent à des actions négatives et nuisibles à la société et à la paix dans le monde. Nous sommes en face d'une idéologie mondiale, coordonnée (en réseau et non pas hiérarchiquement) et financée (donc puissante) : nous avons donc besoin d'un contre-poids de même envergure dont les "droit-de-l'hommistes" ont oublié la nécessité, et qui figurait pourtant dans notre déclaration de 1789 (« droits naturels, inaliénables et sacrés »), déclaration incluse dans la constitution actuelle.
Il faudra constituer un réseau d'associations pérennes, en commençant par la France et ses principaux partenaires, pour la défense des droits fondamentaux de l'homme. Le but ne sera pas de supprimer les associations actuelles citées plus haut, mais de les amener à amender leurs objectifs et leurs programmes, et bien sûr de veiller sur les législations nationales et internationales.La France, pays de la première déclaration des droits de l'homme à vocation universelle, a un rôle à jouer pour conserver à ces droits leur caractère essentiellement humain.
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Commentaires
1T3HLundi 8 Avril 2013 à 00:45La théorie du genre: certains mots ont une signification différente, selon le contexte dans lequel ils sont plaçés.Anthropologie: Etude de l'être humain dans tous ses aspects: physiques,biologiques, culturels, socials.Il existe donc 2 types d'anthropologie: l'anthropologie physique et l'anthropologie sociale.L'anthropologie physique = anatomie, morphologie, physiologie. Concerne l'être humain en tant qu'être biologique. Etude des groupes humains du point de vue physique et biologique, avec les avancées génétiques (comme PMA).L'anthropologie sociale = liée à la culture, à la vie des hommes en société à travers leurs coutumes, leurs pratiques, leurs croyances (dont le code moral est le produit), leurs institutions (structures d'origine coutumière ou légale et mises en place par la Constitution).Le projet de loi sur le Mariage civil, dans le contexte d'une société républicaine laïque, fait référence à l'anthropologie sociale:- L'adoption est une filiation sociale par le biais d'une fiction juridique, et fait donc parti de cette anthropologie sociale. les parents adoptifs ne sont pas les géniteurs biologiques.- Les différentes procédures de PMA (la GPA est une des procédure) concernent l'infertilité et donc la biologie anthropologie physique.Les différentes PMA concernent l'anthropologie dans le contexte de l'étude physique (biologiogie).Avec les différentes PMA (la GPA est un des procédé), l'être humain veut intervenir, contrôler, développer, manipuler l'espèce humaine: l'anthropologie physique. C'est là le problème, au delà des considérations homosexuelles.La complexité liée aux manipulations génétiques par l'homme (vides juridiques; incohérences entre législation et pratiques en vigueur) existait bien avant qu'on se soit préoccupés des Homosexuels et les législateurs n'ont jamais eu la volonté et n'ont pas pris le temps de cadrer ces problèmes. La PMA (code la santé et non dans le code civil) était destinée, à l'origine, pour les problèmes de stérilité, mais il y a eu tellement d'ouvertures à la pratique, par souci d'égalité notamment au moment de l'émancipation de la femme, qu'il serait discriminatoire d'en refuser l'accès aux homosexuels aujourd'hui, si le mariage civil est voté. On s'en préoccupe aujourd'hui, parce qu'il s'agit des homosexuels et que, de fait, si l'on se réfère aux incohérences entre les lois et les pratiques, ces mêmes homosexuels vont y avoir accès dès lors qu'ils ont le droit de se marier civilement. C'est sur ces incohérence et ces hypocrisies que nous a rattrapé la CEDH. C'est la partie immergée d'un iceberg, et ça fait froid dans le dos.L'Assemblée Nationale avait refusé l'ouverture d'une commission de travail sur ce projet de loi, sachant certainement que ce serait comme l'explosion d'une bombe. C'est inadmissible. Le gouvernement actuel a donc pris parti, sans voir une seule seconde, les conséquences qui concernent toute la société et ça dépasse les frontières!J'ai analysé le sujet dans tous les sens, en prenant les infos à la source:CCNE, avis n° 90 et 110. J'ai regardé tous les travaux et les vidéos des travaux de commission du Sénat (les représentants de notre société y étant tous entendus). j'ai lu l'avis n°435 du 20 mars 2013 rendu au nom de la commission des affaires sociales. J'ai lu des articles très intéressants écrits par un juge (www.huyette.net), le CSA, la CEDH, le code de la santé (PMA), le PACS. Les sénateurs ne vont que limiter les dégâts. On ne peut pas refuser l'égalité de droit, principe fondamentale de notre Constitution........ Ce n'est qu'une constatation, malheureusement pour certains et heureusement pour d'autres.......Question unique: où peut s'arrêter l'égalité de droits?.........Nous sommes spectateurs de nos incohérences. A qui s'en prendre?ne parlons pas du PACS qui parle de lègue, de patrimoine, mais en aucune façon de la protection des enfants dans le cas des couples homosexuels. Aujourd'hui, seul un couple marié ou une personne célibataire peuvent adopter un enfant, ce qui crée un vrai problème de protection des enfants, dans le cas d'homoparentalité.Aménagements possibles du PACS? On en est plus là puisque nous avons mis la charrue avant les boeufs en présentant un projet avant d'en étudier les conséquences.Répondre
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