Le lobbying, international en particulier, est beaucoup plus organisé et plus fort que ce que la plupart imaginent. Nous n'avons pas suffisamment surveillé ce secteur de la société, et nous en subissons maintenant les conséquences. 

En recherchant les associations internationales LGBT et leurs sponsors, on trouve des associations jouissant apparemment de revenus réguliers, financées par des états, par l'UE et par des mécènes. Mais on trouve aussi que les associations LGBT ont déjà réussi à influencer les organismes militant pour les droits de l'homme, droits sur lesquels elles fondent leurs revendications. C'est difficile à croire pour beaucoup, mais c'est réel et affiché sur les sites de ces organismes. Les sceptiques peuvent vérifier.

Associations internationales LGBT
- Network of European LGBT Families Associations (création 2009)

- ILGA-Europe, branche européenne de lILGA( International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association), subventionnée par l'Europe à hauteur de 1M Euros environ ainsi que par les Pays-bas à hauteur de 300 000 Euros. Ces fonds sont notamment utilisés pour aider à fonder des associations LGBTI en Europe.

Associations droit-de-l'hommistes
On observe de nombreuses associations « droit-de-l'hommistes » étrangères et internationales engagées dans la promotion du mariage pour tous. Freedom House, association américaine créée en 1941, milite aussi dans ce domaine, et cite ses partenaires :  Akahata; Equipo de Trabajo en Sexualidades y Géneros; the Arab Foundation for Freedoms and Equality (AFE); the European Region of the International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans, and Intersex Association (ILGA-Europe); Heartland Alliance (HA); and the International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC).­­
Freedom House a les moyens de financer certaines actions, souvent louables, mais aussi celles visant à promouvoir le mariage gay et la théorie du genre. Elle finance aussi des stages de formation à la sécurité...

On trouve également derrière ces associations Open Society Foundations, créée en 1979 par Georges Soros, qui soutient de nombreux programmes fort louables, mais aussi indirectement la promotion du mariage pour tous, entre autres via ILGA-Europe (200 000 Euros). Il semble que G. Soros soit membre du B'nai B'rith qui est une sorte de franc-maçonnerie juive, présente dans de nombreux pays dont les USA et la France, active sur les droits de l'homme ; sa position explicite sur le mariage pour tous n'a pas été identifiée.

On trouve aussi un soutien  fort chez Amnesty International, très droit-de-l'hommiste. Son financement est opaque (30 M US dollars de contributions « individuelles » aux USA ).

Human Rights Watch (HRW), association internationale qui a un bureau à Paris, est aussi dans le mouvement. On dit sur certains sites qu'elle recevrait des dons importants de l'Open Society Foundation (Soros).


ONU
L'ONU semble également touchée par le mouvement. Une déclaration de 2011(lien) , soutenue par Rama Yade en son temps, parle d'identité de genre, ce qui tend à avaliser la théorie correspondante. Certes le terme n'est pas défini, mais c'est pire. On est dans une approche extrêmement primaire et dogmatique.

Des annonces du type de celle-ci, figurant sur le site www.ohchr.org, ( Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights ) ne laissent aucun doute sur l'orientation.
"Defending sexual diversity in South America - 2010 marked a milestone for gay rights in South America with Argentina becoming the first country to legislate for same sex marriage 09-12-2010 » - "Défendre la diversité sexuelle en Amérique du Sud ; 2010 est un jalon important pour les droits des homosexuels en Amérique du sud où l'Argentine est devenu le premier pays à légaliser le mariage de couples de même sexe".

Et ce n'est pas d'aujourd'hui, cf. au hasard « http://www.panapress.com/UN-experts-slam-Nigeria-s-proposed-anti-gay-marriage-bill--13-502944-17-lang1-index.html » qui remonte à 2007. "Des experts de l'ONU critiquent fortement un projet de loi contre le mariage gay"

A noter un détail important sur l'article 16 de la déclaration universelle des droits de l'homme. Dans la phrase « A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. », « l'homme et la femme » sont traduits en anglais par «Men and women ». Le français, langue officielle de l'ONU, n'est pas ambigu et la France devrait avoir à coeur de faire valoir le sens réel plutôt que d'accepter le sens dévoyé permis par l'ambiguïté de l'anglais. Mais tout le « petit » monde droit-de-l'hommiste préfère s'engouffrer dans l'interprétation abusive de l'anglais ...

On ne peut parler de complot à proprement parler, mais de dévoiement idéologique des droits de l'homme dans une partie de l'intelligentsia occidentale. Les tenants de ce dévoiement sont apparemment convaincus qu'il suffit de pousser au bout de leur logique les notions d'égalité et de liberté pour résoudre les problèmes de la planète.  C'est notamment en cela que ce mouvement prend une teinte totalitaire.