L’affaire du mariage dit pour tous masque une offensive violente, bien préparée et bien orchestrée, contre 
l’organisation de notre société. Ce qui est visé, c’est la mise à bas des fondements de notre ordre social, 
historiquement basé sur le référentiel judeo-chrétien.

Un précédent : la dégradation de l’éducation nationale

L’éducation nationale a été une des premières cibles. Certains font remonter l’attaque au plan Langevin Wallon, du nom des deux communistes qui l’ont mis en place après la Libération. Il n’est pas facile de vérifier si c’est la réalité ou un phantasme. Ce qui est certain, c’est que des discours de pédagogueux visant à « mettre l’élève au centre du système », « le rendre acteur de sa propre formation », etc. ont fini par aboutir à une situation dans laquelle 20% des élèves sortent du système scolaire sans savoir lire et écrire correctement.

L’attaque d’aujourd’hui concerne la cellule familiale.

On peut y distinguer deux temps.

L’instrumentalisation de la précarisation des familles
La famille a souffert depuis une trentaine d’années. On peut prendre comme date repère, à la fois artificielle et symbolique, la loi sur la simplification du divorce, fin des années 70, sous le septennat de Giscard d’Estaing.

Nous arrivons maintenant à la deuxième ou troisième génération ayant eu des parents divorcés, donc ayant vécu dans des familles décomposées. En parallèle, le terme de « famille monoparentale » est apparu. Relayé par les medias et la vulgate de ses promoteurs, ce terme a commencé à s’introduire dans les mœurs et, pour chacun, dans le champ de ses possibles. Bien des personnes ayant divorcé et se retrouvant en situation de monoparentalité ou de parentalité à temps partiel ont pu réussir à admettre leur situation en la considérant comme banale, puis normale, puisque nommée et partagée par un nombre croissant de contemporains. Cela les aidait sans doute à surmonter les difficultés, les souffrances - matérielles et morales - et l’éventuel sentiment d’échec.

Mais, au lieu de se demander comment remédier à cet éclatement de la famille, les pouvoirs publics successifs se sont contentés de le constater, puis de l’accepter et de l’ériger comme norme. Ceci a été fait entre autres avec des slogans du type « nouveaux modèles familiaux ». Le fait que les enfants de divorcés auraient préféré avoir des parents qui s’entendent n’était jamais pris en compte. Tout cela était en sous-main favorisé par les forces qui cherchent à saper les fondements de la société, et ici la famille.

Le filon de l’homosexualité
Pour ces forces, l’apparition des revendications de quelques « Gouines rouges » (un des groupes ancêtres des mouvements LGBT, vous pouvez vérifier sur Wikipedia) et d’autres activistes homosexuels ont été du pain béni. L’occasion était trop belle de trouver un autre angle d’attaque de la famille.

Il est devenu propice d’exploiter le thème de l’homosexualité. Alors, de façon subreptice, les manipulateurs - qui ont investi les medias, ne l’oublions pas - ont tout fait pour rendre « normale » l’homosexualité. Voici deux exemples.

1- Depuis plusieurs années, sur les matinales de France Inter ou de France Culture (payées avec nos impôts), aucun « invité » n’échappait à la question « Etes-vous pour ou contre le mariage homosexuel ?». Il en était de même à la télévision. Comme si c’était LA question prioritaire. Le matraquage publicitaire, version moderne de la propqgande, finit toujours par faire son effet.

2- En parallèle, on a assisté à une normalisation de l’homosexualité dans les œuvres de fiction, au cinéma et à la télévision. On ne pouvait quasiment plus voir un film sans l’inévitable homosexuel, gentil, et un peu victime souvent. Cela faisait partie du « politiquement correct ». Je vais donner un exemple.

J’ai un jour voulu regarder un épisode du feuilleton populaire « Plus belle la vie ». Hasard ? je suis tombé sur une scène entre deux homosexuels.

Or, ce feuilleton rassemble chaque soir 5 millions de personnes et en est à plus de 2 000 épisodes. On mesure l’influence qu’a pu avoir cette propagande sur les téléspectateurs. Le message est clair : comme
autrefois les routiers, « Les homos sont sympas. ». Et ce message est bien entré dans les consciences. C’est pourquoi l’accusation d’homophobie est si efficace.

Ainsi, au fil des années, s’est installé dans le monde qui a voix au chapitre, c’est à dire les medias, la « culture », etc. une forme d’homolâtrie qui a distillé la normalité et a fait entrer dans le vocabulaire de la novlangue de bois les concepts de hétérosexuel, homosexuel, « gay » etc. Et malheur à celui qui se rebiffait contre cette propagande homolâtre. Il était accusé d’homophobie. Avec le risque d’être poursuivi au pénal par les Fédérations de Droits de l’Homme de tous poils en vertu des lois que leur bien-pensance auto-proclamée a édictées.

Les conditions de l’attaque sont réunies
Cela a été le cas lorsque cette normalisation a été installée et que la gauche s’est retrouvée avec les pleins  pouvoirs. D’où le projet de loi Taubira. Cette attaque n’est pas un complot stricto sensu, mais plutôt la conjonction d’une situation politique et d’alliances de circonstance. Ces alliances regroupent le féminisme, le communisme et la franc-maçonnerie. Pour ne pas alourdir celui-ci, elles feront l’objet d’un autre article.