• Ce qui va se passer si la loi n'est pas retirée

    Le succès de la manifestation du 24 mars 2013, son traitement par le pouvoir (gouvernement, police, medias) montrent qu'un cap a été franchi. L'analyse du traitement et du succès permet de prévoir ce qui va se passer en cas de maintien de la loi.

    Ce jour là, il y avait encore plus de monde que le 13 janvier. Le million 4 est probable. Il peut être vérifié par un simple calcul surface x densité. Or le gouvernement n’a affiché que 300 000 personnes. Pourquoi ? 

    Deux raisons à cela :

    1-il ne veut pas être accusé d’avoir mis en place un service d’ordre insuffisant ; d’ailleurs, il n’est pas équipé pour un service d’ordre pour une manifestation dépassant le million de personnes

    2- il lui fallait annoncer moins de participants que le 14 janvier 2013, pour faire croire à l’essoufflement du mouvement ; notons qu'aucun de ses représentants n’a osé l'affirmer.

    Ce mensonge est le mensonge de trop. En effet, le mépris affiché par le pouvoir est tel que même des gens indifférents commencent à s’apercevoir que ce pouvoir dépasse les bornes. A mentir ainsi de façon si évidente, il se décrédibilise. Il perd donc, non pas des partisans, mais des indifférents. Ce qui, politiquement, est plus dangereux.

    Par ailleurs, la croissance du nombre de manifestants a confirmé que le mouvement de la France Diesel est parti et ne s'arrêtera pas. Comme il est probable que le gouvernement ne reculera pas, car il n’est pas assez courageux pour le faire, notre pays doit s’attendre à des jours difficiles. 

    En effet, la Résistance va s’organiser. Nos pères et grand-pères l’ont faite sous Vichy. Nous la ferons contre les autistes au pouvoir actuellement. On peut déjà imaginer quelles formes cette résistance prendra.

    Il y aura d’abord vigilance sur la publication des bans. Chaque mariage homo fera l'objet de manifestations devant les mairies. Pas de volonté d’homophobie là-dedans. Seulement une volonté de défense de notre civilisation. Le pouvoir et ses commanditaires ont invoqué une homophobie inexistante comme un des arguments en faveur de la loi Taubira. C’est le contraire qui arrivera. Le pouvoir aura réussi à créer l’homophobie. Les homosexuels seront les premières victimes du lobby anti-famille.

    Ces manifestations troubleront l’ordre public. Il faudra réquisitionner des forces de l’ordre. Des affrontements locaux et des provocations auront lieu. C’est inévitable.

    En parallèle, les maires seront invités par leurs électeurs à la désobéissance civile en refusant de célébrer les unions homosexuelles. Ils seront soutenus par le peuple. Les maires seront sanctionnés, voire démis par le pouvoir. Les électeurs manifesteront contre ce qu’ils considéreront comme un abus de pouvoir. Les sanctions entraîneront des procès. Il y aura des créations de comités de soutien et des manifestations, de pros et d'antis. Les LGBT et leurs cliques poursuivront tout le monde devant les tribunaux pour homophobie, ou tout autre chef. Les tribunaux seront encombrés. Chaque procès, chaque décision fera l’objet de manifestations et de contre-manifestations. 

    Bref, le pays va se diviser profondément et durablement, entre une majorité résistante et une minorité qui se qualifiera alors de légaliste. Cette minorité sera composée des franc-maçons, des LGBT, des anti-cléricaux et de la fraction de la clientèle traditionnelle des socialistes qui n’aura pas ouvert ses yeux. 

    Cette division se retrouvera dans les familles, comme au temps de l'affaire Dreyfus. Il n'y aura pas de guerre civile, mais tout cela aboutira à une dévalorisation profonde des institutions (regardez ce qui arrive au CESE, dont les jours, à term, sont comptés maintenant). Cette dévalorisation contribuera aussi à affaiblir le pays sur le plan économique. En effet, les ressources (au sens large, pas seulement budgétaires) que le pouvoir sera contraint d’affecter au maintien de l’ordre sur ce front, aux batailles juridiques et à leurs conséquences, ne seront pas utilisées dans la lutte contre le chômage, contre la misère et pour la réindustrialisation du pays. 

    Pendant ce temps, sans bruit, les investisseurs étrangers retireront prudemment leurs billes devant cette instabilité croissante, en attendant des jours meilleurs.

    Il y aura une autre conséquence, sur la presse cette fois. En effet, malgré le black-out complet des medias officiels, les opposants au mariage homosexuel ont pu par Internet rassembler plus d'un million de personnes, et deux fois déjà. Dans ce silence total des medias, ils ont réussi à faire signer plus de 700 000 pétitions en un mois. Ceci montre qu’Internet permet de se passer de la presse traditionnelle. A cette nouvelle donne s’ajoute la perte de crédibilité liée au relais inconditionnel par la presse des mensonges du pouvoir (sur les chiffres par exemple).

    Autrement dit, dans cette affaire,  la presse traditionnelle accélère sa chute. Elle travaillé à sa prochaine disparition. Cela concernera d’abord les quotidiens nationaux du type Liberation ou Le Monde. Déjà dans des positions fragiles, ils ont perdu entre 15 % et 20 % de leur lectorat depuis le début de cette affaire. Ces lecteurs perdus s'estiment trahis. Ils ne reviendront plus. Les medias subventionnés, France Radio et Télévision auront perdu leur crédibilité chez les indifférents attachés à la démocratie. Ceux-ci n’acceptent plus le mépris dont sont l’objet leurs concitoyens. Pas parce qu'ils partagent leurs opinions. Parce qu’ils savent qu’un jour, ce mépris leur sera destiné. 

    Cette conséquence sur la presse peut paraître anecdotique, mais elle ne l’est pas. Il ne faut pas se réjouir de l’accélération de cet affaiblissement. Internet est un lieu de manipulations aussi redoutable que la presse actuelle. Mais la presse actuelle sera seule responsable de ce qui va lui arriver.

    Tout cela fera peut-être le lit d’extrémistes du clan Le Pen, ou de tribuns de la plèbe de type Mélanchon. Mais ce n'est pas certain.

    Ce sera une des missions de la Résistance d’y veiller.

     

    « Mesure objective de la partialité de la Commission des Lois de l'Assemblée Nationale ● L'attaque de la cellule familiale »

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