• Zoom sur quelques états USA

    La progression du mariage gay se fait en général d’abord par des batailles d’appareil au sein des parlements des états, ou par des batailles juridiques, suivies parfois par des référendums pouvant être défaits par la suite.

    Referendums d'états
    Il y a eu plusieurs referendums. Ces référendums arrivent en général à 52/48.La plupart ont repoussé le mariage gay. Mais leurs résultats n'ont pas toujours un aspect définitif. Certains sont même contradictoires.

    Par exemple, dans le Maine, un premier referendum en 2009 a refusé le mariage gay. Puis un autre referendum en 2012 l’a autorisé.

    Un autre exemple est la Californie. Un referendum (la Proposition 8) y a approuvé en 2008 (52/48) un amendement de la constitution stipulant que le mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme. Les lobbys gays ont aussitôt monté de nombreuses actions juridiques contre cet amendement. Ils sont arrivés à le faire déclarer en 2012 anticonstitutionnel par une juridiction de San Francisco. Cependant, les unions gays sont suspendues en attente d’une décision de la cour suprême de Californie en 2013.

    Deux états (Maryland et Washington) ont eu un referendum établissant le mariage gay. Autre cas de figure : le Minnesota a refusé par referendum (51/49) d’inscrire dans sa constitution l'interdiction du mariage homosexuel. Une victoire incontestable pour le lobby gay, bien que le mariage n'y soit toujours pas autorisé.

    Mais il semble que les réferendums les plus récents ont toujours tourné en faveur du mariage gay (non confirmé).

    Mises en place hors referendum
    Certains états ont fait approuver le mariage gay par leur parlement ou leur cour suprême. En général, l’acceptation se fait par une faible majorité, et avec souvent des considérations politiques contingentes (cas de New York et du Vermont par exemple), ou après d'intenses batailles juridiques.

     En résumé
    Dans les parlements, les majorités sont faibles, mais suffisent à l’emporter. Cela semble se faire en général grâce à un minimum de bascule d’élus ayant un intérêt particulier à voter en faveur du mariage gay, par exemple pour ne pas mêler leurs voix à des adversaires politiques.

    Pour les procès, les gays choisiront des cas emblématiques (exemple : perte des ressources financières d'une lesbienne handicapée après le décès de sa compagne et une vie commune de 40 ans).

    Le vote populaire n’est pas toujours sollicité, parfois, parce que la consitution ne le prévoit pas (Vermont). Actuellement, seuls trois états ont accepté le mariage gay par vote populaire, chaque fois avec une courte majorité, et après une intense propagande des lobbys gay qui préfigure ce que nous subirons en France.

    Enfin, pour en revenir au thème du vocabulaire cher au présent blog, il semble qu'une procédure soit en cours auprès de la Cour Suprême Fédérale qui vise schématiquement à décider s'il est licite ou non de parler de "mariage" pour les unions homosexuelles, ce qui est porteur d'impacts financiers et sociaux considérables.

    « Les pipeules : oui pour tous, mais non pour moi !Le sens de l'histoire ? »

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