• ● Droit supra national, loi sur la famille et discrimination

    Cet article montre comment convergent trois regards différents sur l'enchaînement des argumentaires et des faits. 

    Le mensonge de" la PMA pas sous mon mandat"
    L’examen des textes et des juridictions supra nationales, résumé dans cet article, montre qu'une fois la loi adoptée, n’importe quelle couple homosexuelle (Rappel: l’utilisation ici du féminin est intentionnelle ; elle est conforme au dictionnaire de l’Académie Française, comme expliqué dans cet article) pourra demander par saisine de la Cour de Strasbourg l’application de la PMA pour son désir personnel. Après une procédure, la couple obtiendra sans doute satisfaction.

    Et cela, les promoteurs de la loi le savent très bien. Ainsi, les affirmations du type « Pas de PMA ou de GPA sous mon quinquennat » sont des mensonges, proférés de façon tout à fait consciente et délibérée. Ici encore, les promoteurs de la loi sur le mariage homosexuel avancent masqués et trompent le peuple.

    Une "loi sur la famille" dissociée du mariage
    On peut s’étonner d’un discours étrange du Gouvernement. Celui-ci dit qu'une "loi sur la famille" sera présentée vers la fin de 2013. La question légitime est alors : pourquoi n’a-t-on pas attendu cette « loi sur la famille » pour discuter d'évolution du mariage ? En effet,  jusqu’à nouvel ordre, l’acte fondateur de la famille, c’est le mariage. C’est pour attaquer cette situation que le pouvoir actuel dissocie dans son programme législatif le mariage et la loi sur la famille. Dans l'idéologie sous-jacente, mariage et famille sont dissociés.

    Ne croyez pas que nous nageons en plein délire. Ceci est voulu pour casser les structures familiales traditionnelles et les référentiels des enfants.

    De la discrimination : les étoiles et les Inuits
    Un autre point de l'argumentation surprend. Ce n’est pas du tout les considérations sur la famille, son rôle, ses principes, qui vont être invoquées pour justifier les aberrations que sont les manipulations sur la filiation, la PMA, la GPA, bref toute l'idéologie que le Gouvernement et ses commanditaires sont en train de nous imposer. Ce qui est invoqué, c'est le principe de « non discrimination ».Donc, un principe qui n’a rien à voir avec la famille ou la construction psychologique ou sociale des enfants.

    Ce principe est d’ailleurs assez obscur, parce qu’il est impossible d’en définir vraiment les limites - ce qui permet encore toutes les manipulations. Si l'on creuse cette question, on va se demander : "Qu’est ce qu'une discrimination ? On trouve dans le Dictionnaire de l’Académie Française cette unique définition «Discrimination :  Action de distinguer avec précision ».

    Donc, la discrimination suppose le constat d’une différence. Vous ne croyez pas que c'est un peu léger ?

    En effet, le constat de la différence est forcément lié à la précision d’un instrument de mesure, ou plus généralement au système de valeurs que l’on utilise. Deux exemples pour illustrer cela.

    Là où je ne vois qu'une étoile, avec des jumelles j'en verrai deux.

    Les Inuits ont au moins douze mots différents pour désigner la neige.

    Ces deux exemples illustrent le flou fondamental de cette notion. On pourra tout lui faire dire. Par exemple, n’est-ce pas une discrimination de placer toujours en tête de liste alphabétique les personnes dont le nom commence par « A » ? N’y a-t-il pas discrimination des Aubry vis-à-vis des Michel ou des Zorglub ? Ces derniers devant toujours attendre plus longtemps ?

    Ainsi, quelques minutes de réflexion montrent que mettre à bas tout notre système de valeurs uniquement sur cette notion floue - et étrangère au sujet - est au moins une aberration logique. C'est aussi en plus une duperie.

    Trois points qui convergent
    Que conclure du rapprochement des trois points ci-dessus : le mensonge du "Pas de PMA chez nous" de Hollande ; la séparation du mariage et de la loi sur la famille ; l'application du principe flou de non-discrimination pour justifier n'importe quoi ? Ce rapprochement montre à quel point nos gouvernants se moquent de nous. Et pas seulement en refusant de nous écouter. En nous prenant purement et simplement pour des idiots.

    Et en plus, ils l'ont fait en s'appuyant sur les institutions du pays. Quel résultat ? Ils ont complètement discrédité nos institutions, ce qui est une faute impardonable, car cela ouvre la voie aux extrémismes de tous poils.

    Nous allons en tenir compte. Et nous saurons nous en souvenir.

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